Publicité

Obama s'active, Trump s'empêtre dans ses contradictions… une semaine d'élection américaine

Donald Trump le 28 juin à Monessen, en Pennsylvanie.

Pour ne rien rater avant le rendez-vous du 8 novembre, «Libération» fait chaque semaine le point sur la campagne.

Les primaires sont terminées, on connaît désormais les candidats pour l’élection présidentielle américaine : Hillary Clinton côté démocrate, Donald Trump chez les républicains. Récap de cette semaine de campagne.

A lire aussi Elections américaines : la semaine de campagne du 20 au 26 juin

Le fail de la semaine

Trump quémande des dons auprès de députés… britanniques

Nous évoquions la semaine dernière les difficultés financières actuelles de Donald Trump. Logiquement, son équipe de campagne s’est lancée dans un appel aux dons. De façon visiblement un peu précipitée : de nombreux députés conservateurs… britanniques se sont ainsi étonnés d’avoir reçu plusieurs emails les incitant à financer la campagne présidentielle du milliardaire américain. Et il semblerait que leurs homologues d’Australie, d’Islande ou d’ailleurs aient reçu le même genre de mails. «Je ne sais pas si quelqu’un au sein de l’équipe de Trump est assez stupide pour penser que tous les députés britanniques du Parti conservateur se considèrent comme proches des Républicains, s’est étonné le député britannique Sir Roger Gale, mais visiblement, beaucoup de mes collègues ont reçu la même chose que moi.»

Au-delà du raccourci politique, ce spamming du camp Trump est d’autant plus absurde que les dons pour financer les campagnes politiques américaines ne sont autorisés que pour les citoyens américains et les détenteurs de la carte verte (les résidents permanent aux Etats-Unis). Autrement dit, s’il venait l’envie à un député britannique, malais ou kazakh de financer la campagne de Trump, celle-ci se verrait obligée de renvoyer l’argent dans l’instant…

Le billet d’Amérique

Quand les faits fâchent

Tous les hommes politiques mentent, c’est bien connu. Aux Etats-Unis, c’est même un fait étayé par des dizaines de journalistes – les «fact-checkers» (vérifieurs de faits). Mais la propension et la désinvolture avec (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Hongkong marche contre le pouvoir de Pékin
Autriche: la présidentielle annulée en raison d’irrégularités, nouveau scrutin à venir
Brexit: la décision britannique ne peut être «reportée» ni «annulée», affirme Hollande
Bataille de la Somme: cérémonie franco-britannique majestueuse
Politique, économie... le Brexit et ses conséquences