Obama sur le changement climatique : «Nous n’avançons pas assez vite»

Barack Obama lors d'un discours sur le changement climatique le 31 août 2015 à Anchorage en Alaska

En déplacement en Alaska, le président américain s'est inquiété de la hausse des températures et a dénoncé l'«ignorance» de ses opposants politiquent qui contestent le réchauffement.

Le président américain, Barack Obama, a dressé ce lundi depuis Anchorage, en Alaska, un constat sombre des efforts engagés pour lutter contre le changement climatique : «Nous n’avançons pas assez vite». «Le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre», a déclaré Barack Obama dans un discours au ton grave dans lequel il s’est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des bouleversements à venir.

Evoquant «un défi qui définira les contours de ce siècle de manière plus spectaculaire que tout autre», le président américain a appelé la communauté internationale à un sursaut. Ses déclarations interviennent à trois mois de la conférence de Paris qui vise à conclure un accord mondial pour tenter limiter à 2°C la hausse des températures pour éviter un emballement climatique.

Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine.

L'«ignorance» des Républicains

Après avoir atterri en Alaska, il a d’abord insisté sur les menaces qui pèsent sur l’Arctique qui a connu une hausse des températures deux fois plus rapide que celle enregistrée dans le reste du monde. «La saison des feux en Alaska est aujourd’hui un mois plus longue qu’en 1950», a-t-il souligné.

Le président américain a également profité de son allocution devant les représentants des pays de l’Arctique pour dénoncer l’attitude de nombres d’élus de son pays qui contestent la responsabilité humaine dans les changements en cours.

«Ce n’est plus l’heure de plaider l’ignorance», a-t-il lancé à l’attention des Républicains – nombreux – qui répondent qu’ils ne sont «pas scientifiques» lorsqu’ils sont interrogés sur le sujet. «Ceux qui veulent ignorer la science sont de plus en plus seuls, ils sont sur une île qui est en train de disparaître», a encore ajoute Barack Obama.

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