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Obama en Alaska, un voyage controversé

Le mont McKinley (ici en juin 2012), point culminant des Etats-Unis, a été rebaptisé par Barack Obama, dimanche, mont Denali, de son nom amérindien (qui signifie «celui qui est haut»).

Le Président américain veut faire avancer la cause climatique, avant la COP 21. Mais l'autorisation accordée à Shell de procéder à un forage dans cet Etat du nord du continent lui vaut quelques critiques.

Barack Obama arrive ce lundi soir (23h40, heure de Paris) à Anchorage pour un voyage de trois jours en Alaska, histoire de récolter quelques images frappantes sur le changement climatique (glaciers qui fondent, niveau de la mer qui monte, etc), susceptibles de convaincre l'opinion américaine qu'il faut changer de braquet dans la lutte contre le réchauffement. Il se place dans l’optique de la COP 21, la grande conférence sur le climat prévue à Paris dans trois mois. Le Président vient notamment pour s’exprimer sur l’avenir de l’Arctique, particulièrement menacée. Il doit marcher sur l'Exit Glacier à Sewell mardi – un glacier atteint par des fontes précoces – et se rendre au nord du cercle arctique mercredi.

Cette visite dans un Etat où le réchauffement s’effectue à un rythme deux fois plus rapide que dans le reste du monde, selon The Wilderness Society, est importante : Obama, à seize mois de sa fin de mandat, entend laisser dans l'histoire une marque sur les enjeux environnementaux. «Ce qui se passe en Alaska nous touche tous. C’est un signal d’alarme, a-t-il expliqué avant de partir. Et tant que je serai président, l’Amérique jouera un rôle central pour répondre à la menace du changement climatique avant qu’il ne soit trop tard.» Mais au-delà de ces bonnes intentions, son déplacement en Alaska s'annonce compliqué.

Bourde, provocation ou mauvaise coïncidence de dates ? Le président américain vient d'autoriser Shell à forer dans la mer des Tchouktches, au nord de l’Alaska, et ce feu vert a provoqué la colère des associations de défense de l'environnement. A quelques semaines de la COP 21, cette décision fait mauvais genre. Surtout que le président américain tente en même temps de convaincre les autres pays sur la planète de renoncer (...)

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