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Nétanyahou : ton durci

Le gouvernement israélien, soumis à de fortes pressions, a annoncé dimanche des mesures punitives contre les extrémistes juifs après la mort d’un bébé palestinien brûlé vif et une attaque au couteau contre la Gay Pride qui a fait un mort et cinq blessés, Benyamin Nétanyahou promettant une «tolérance zéro». Le ministre de la Défense, Moshe Yaalon, a autorisé la mise en détention administrative, c’est-à-dire sans charge et pour une durée illimitée, d’extrémistes juifs. Cette mesure, réservée habituellement aux Palestiniens, pourrait donner aux enquêteurs le temps de réunir les preuves nécessaires à un procès. Les extrémistes juifs agressent, sous le label du «Prix à payer», des Palestiniens et des Arabes israéliens, et vandalisent des lieux de culte musulmans et chrétiens ou l’armée. Les Palestiniens ont recensé «11 000 attaques en dix ans». Selon l’ONG israélienne Yesh Din, 85,3 % des plaintes de Palestiniens contre des colons sont classées sans suite.

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