Nétanyahou est arrivé à Washington pour torpiller l'accord avec l'Iran

Le Premier ministre israélien Benjyamin Nétanyahou, à la Knesset, à Jerusalemn, le 22 juillet.

Le Premier ministre israélien veut profiter de son voyage de trois jours, durant lequel il doit parler au Congrès, pour tenter d’empêcher l’accord sur le nucléaire iranien voulu par Obama.

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est aux Etats-Unis pour une mission «historique» de trois jours visant à torpiller le «mauvais» accord international sur le nucléaire iranien que Washington veut au contraire sceller à tout prix d’ici un mois.

Ce règlement historique entre les grandes puissances et la République islamique qui doit être signé au plus tard le 31 mars provoque un très sérieux coup de froid entre les alliés israélien et américain. Symboliquement, au moment où Benyamin Nétanyahou arrivait dimanche soir à Washington, le secrétaire d’Etat John Kerry arrivait, lui, en Suisse pour de nouvelles discussions avec l’Iran.

Benyamin Nétanyahou doit faire un discours lundi devant la conférence annuelle du lobby américain pro-israélien Aipac, avant de s’adresser solennellement mardi au Congrès, entièrement contrôlé par les républicains, puis de rentrer en Israël. «Nous savons beaucoup de choses de l’accord qui est en train de sortir», a déclaré l’entourage du chef du gouvernement israélien à son arrivée aux Etats-Unis. Et, a-t-on dénoncé, «à notre avis, c’est un mauvais accord».

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Israël pense en effet qu’une entente entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) avec l’Iran ne l’empêcherait pas de se doter de la bombe atomique. Une arme nucléaire aux mains de la puissance chiite est un chiffon rouge pour l’Etat hébreu mais aussi pour l’administration de Barack Obama qui, si elle mise depuis des années sur la voie diplomatique avec Téhéran, n’a jamais totalement exclu l’option militaire.

En cas d’accord, en échange de garanties sur la nature civile et pacifique du nucléaire iranien, l’Iran obtiendrait une levée des sanctions internationales. Avant de quitter Israël dimanche, (...)

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