Népal : tout faire pour prévenir les diarrhées

Après le séisme au Népal, la crainte d’une épidémie de maladies diarrhéiques. ©Phovoir
Après le séisme au Népal, la crainte d’une épidémie de maladies diarrhéiques. ©Phovoir

Après le séisme au Népal, la crainte d’une épidémie de maladies diarrhéiques. ©Phovoir

Suite au tremblement de terre survenu au Népal il y a tout juste 10 jours, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’inquiète d’une possible propagation de maladies diarrhéiques. C’est pourquoi des équipes sur place distribuent des médicaments et du matériel afin de prévenir ces affections dans les populations touchées par le séisme.

« Après un séisme de cette magnitude, le système d’approvisionnement en eau est souvent endommagé et celle-ci est contaminée », indique le Dr Lin Aung, représentant de l’OMS au Népal. Conséquences, « le risque pour les personnes qui la boivent de contracter des affections diarrhéiques augmente ».

Depuis le tremblement de terre du samedi 25 avril, au moins 2,8 millions de personnes ont été déplacées, soit parce que leurs maisons ont été détruites, soit parce qu’elles ont trop peur des répliques. Beaucoup vivent dans des conditions précaires, y compris dans les 16 camps de fortune à Katmandou.

En plus de mettre en place des systèmes visant à diagnostiquer les maladies diarrhéiques, l’OMS, le gouvernement népalais et les ONG fournissent à ces camps de l’eau salubre et des installations d’assainissement, comme des latrines à fosse ou des toilettes mobiles. Des actions sont également en cours pour y améliorer la promotion de l’hygiène.