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"Il n'y aura pas de contrôle technique" des deux roues, affirme Djebbari

Après des semaines de flou autour du contrôle technique des deux-roues, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari a affirmé qu'il n'y aura pas de contrôle technique tel qu'il était envisagé.

Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a prôné vendredi une formule «plus simple» pour remplacer le contrôle technique des deux-roues, dont le gouvernement avait décidé la suspension le 12 août un jour après l'avoir annoncé. «Il n'y aura pas de contrôle technique tel qu'il était envisagé», a déclaré M. Djebbari sur RMC. «On va complètement le refondre, on va repenser le dispositif. (...) On va faire différemment», a-t-il ajouté. «L'objectif, c'est de faire mieux pour plus simple», a-t-il précisé, notant que la mesure était dictée par «une vieille directive» européenne.

M. Djebbari veut en particulier «travailler sur un module sur la sécurité routière» qui serait intégré au permis de conduire. Il va en discuter avec les fédérations de motards qu'il doit rencontrer vendredi après-midi, a-t-il noté. Sur le volet environnement, le ministre a souhaité «des mesures incitatives», évoquant «des aides pour faire la conversion des scooters en scooters électriques». Il s'agit d'«une logique d'accompagnement et d'incitation et pas d'interdiction», a-t-il insisté.

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Le contrôle technique bisannuel avait été instauré par décret le 11 août pour une entrée en vigueur progressive à partir de 2023. Il devait s'étendre à tous les véhicules motorisés à deux, trois et quatre roues, scooters de 50 cm3 et voitures sans permis compris. Cette mesure publiée dans le Journal officiel au cœur de l'été avait provoqué la grogne des fédérations de motards. «Après avoir découvert cette mesure, le président de la République (Emmanuel Macron) a décidé que ce n'était pas le moment d'embêter les Français», avait ensuite avancé un conseiller de(...)


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