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Nucléaire iranien: les cinq questions qui fâchent

Avant la réunion de ce mercredi sur le nucléaire iranien, à Lausanne.

Les diplomates réunis à Lausanne ont théoriquement jusqu'à ce mardi soir pour arracher un accord.

Après douze ans d’un bras-de-fer diplomatique sans équivalent, les 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne) ont théoriquement jusqu’à ce mardi soir minuit pour arracher aux mollahs iraniens un renoncement clair à la bombe atomique, en échange d’une levée des sanctions internationales. Voici les cinq points autour desquels se cristallisent les discussions à Lausanne, en Suisse.

Quelle durée pour cet accord?

C’est LA grande question. Au nom d’une France revendiquant son rôle pionnier de fermeté, Laurent Fabius assume le costume forcément caricatural du «mauvais flic». Il rappelle les mensonges passés de la République islamique sur son programme nucléaire clandestin et exige un contrôle méticuleux des installations scientifiques iraniennes pendant une durée considérée comme «humiliante» par l’Iran : un quart de siècle. Washington se contenterait très bien d’un accord sur dix ans.

Quel calendrier pour la levée des sanctions internationales?

Téhéran exige toujours leur suspension immédiate, car elles étouffent son économie. Mais les Occidentaux se méfient et veulent pouvoir les rétablir rapidement, si jamais l’Iran violait ses engagements. Ils plaident donc pour une levée graduelle. «On ne peut malheureusement pas faire confiance à la parole donnée», rappelle un diplomate européen.

Comment procéder aux nécessaires vérifications?

La communauté internationale veut ramener le nombre de centrifugeuses iraniennes à 6000, contre 19000 aujourd’hui. Ce chiffre, accompagné d’un encadrement des sources de plutonium et d’autres mesures techniques complexes, empêcherait l’Iran d’avoir la bombe pendant au moins un an. Mais encore faut-il connaître toutes les installations clandestines. A Vienne, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) milite pour que Téhéran ratifie le protocole additionnel du TNP. Car ce texte permettrait enfin à ses (...)

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