Nucléaire : Greenpeace accuse la France d'être "sous emprise" russe

© Guillaume Souvant, AFP

Dans un rapport publié samedi, l'ONG Greenpeace a dénoncé la dépendance de la filière nucléaire française à la Russie, via des importations d'uranium naturel en provenance du Kazakhstan et d'Ouzbékistan.

Greenpeace dénonce la dépendance française à Moscou. L’ONG a affirmé samedi 11 mars que la filière nucléaire française était "sous emprise" de la Russie, via des importations d'uranium naturel en provenance du Kazakhstan et d'Ouzbékistan, soit plus de 40% de l'approvisionnement de la France, outre de l'uranium enrichi.

Le gouvernement français a réfuté cette argumentation, assurant que "notre pays ne dépend en aucune manière de la Russie pour le fonctionnement de son parc électronucléaire" et "a su diversifier ses sources d'approvisionnement".

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En 2022, année de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, "près de la moitié de l'uranium naturel importé en France provenait du Kazakhstan et d'Ouzbékistan", 43 % exactement, a souligné Greenpeace dans un rapport publié deux jours avant le début de l'examen par l'Assemblée nationale d'un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

"Pas de véritables alternatives"

L'uranium naturel, extrait des mines, doit être enrichi pour être utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires. La France dispose d'une usine dédiée au Tricastin (Drôme), gérée par Orano.

Avec AFP


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