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Le nucléaire français démystifié, du «Plan Messmer» à l'EPR

Image de synthèse extraite du film montrant la centrale du Bugey menacée par les eaux.

Public Sénat diffuse ce samedi soir «Nucléaire, la fin d'un mythe», un nouveau 52 minutes à charge pour l'industrie de l'atome. Un éclairage utile sur le nucléaire, au moment où le gouvernement doit se prononcer sur le devenir des réacteurs français.

La démolition du «modèle» nucléaire français et de son grand récit national est décidément devenue un sujet très prisé à la télé. Après le Grand Mensonge vu sur Arte (qui s’attaquait au tabou d’un attentat visant les centrales nucléaires) et l’Impasse diffusé par France 5 (qui racontait comment le chantier maudit du réacteur EPR est en train de «couler» EDF ), voici donc Nucléaire, la fin d’un mythe que l’on pourra découvrir ce samedi soir sur Public Sénat. Un 52 minutes qui devrait passionner tous ceux qui se demandent s’il faut «en sortir» et à quel rythme, au moment où le gouvernement s’apprête à rendre public ses arbitrages sur le futur mix énergétique français. Surtout après la démission fracassante de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition écologique, lui qui avait prévenu «si je m’en vais il y aura trois EPR de plus»

Réalisé par Bernard Nicolas avec le concours des journalistes Thierry Gadault et Hugues Demeude (auteurs du livre Nucléaire, danger immédiat), le film assène un nouveau coup dans le mur déjà lézardé de la forteresse bien gardée par le puissant corps des X-Mines. Indépendance énergétique, électricité «propre» à bas coût, savoir-faire technologique et culture de sûreté «uniques au monde» : tous les «mythes» entretenus pendant plus de soixante ans par «l’Etat nucléaire», sont démontés un à un par les auteurs, qui ont manifestement choisi leur camp. Les «anti» apprécieront cette entreprise de déconstruction étayée, tandis que les gens du métier, tout à la défense d’une filière industrielle qui emploie – directement et indirectement – 220 000 personnes en France, y verront un pamphlet. Mais au-delà de cette «guerre de religions» dont il faudrait «sortir» comme dirait le nouveau (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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