Quand la NSA espionnait les passagers d'Air France

Un boeing 777-300ER d'Air France, décolle de Roissy Charles de Gaulle, en juin 2013. Photo Fred Dufour.

Sur la foi de documents fournis par Edward Snowden, «Le Monde», en partenariat avec le site d'information the Intercept, publie de nouveaux éléments sur la surveillance de masse orchestrée les agences de renseignements américains et anglaises.

En partenariat avec le site d’information the Intercept, créé notamment par Glenn Greenwald et Laura Poitras, les deux journalistes à l’origine des révélations Snowden, le Monde publie de nouveaux éléments sur l’étendue des opérations de surveillance mises en œuvre par la NSA et la GCQH, les agences de surveillance américaines et britanniques. Edward Snowden, ex-consultant pour la NSA aujourd’hui réfugié en Russie, a en effet soustrait un nombre considérable de documents à l’agence américaine qui avaient déjà permis en 2013 de révéler l’espionnage qu’elle pratique notamment à partir de nos données numériques.

«Il ne s’agit pas de dénoncer des individus ou de mettre en péril des opérations, mais seulement de se pencher sur les excès de cette surveillance sans limite et de susciter un débat public sur son contrôle», explique aujourd’hui le Monde. Le point sur ces révélations.

«Le ciel pourrait appartenir à la NSA»

Selon le Monde, la NSA et la GCHQ ont intercepté des communications mobiles à bord d’avions commerciaux. «Pour espionner un téléphone, il suffit qu’il soit à une altitude de croisière de 10 000 pieds. Le signal transitant par satellite, la technique d’interception se fait par des stations secrètes d’antennes au sol», explique le quotidien. La GCHQ de son côté peut même perturber le fonctionnement d’un téléphone à distance, obligeant ainsi son propriétaire à le redémarrer et donc à taper ses codes d’accès pour les récupérer.

Ce programme, intitulé «pie voleuse» ou «pigeon voyageur», serait justifié, selon le service juridique de la NSA, par la nécessité d’éviter «un nouveau 11 septembre», jugé plausible par la CIA. Auraient particulièrement été visées Air Mexico et Air France, considérées comme des cibles potentielles (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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