Noyau terrestre : ce que l'on sait des profondeurs de la Terre grâce à cette technologie incroyable

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Aussi impressionnante soit-elle, la mine de diamant de Mirny, en Sibérie orientale, n’est rien à côté de l’excavation la plus profonde au monde. Au nord-ouest de la Russie, le forage de Kola, réalisé entre 1970 et 1989, atteint 12.262 mètres. Ce qui a donné aux chercheurs un aperçu direct… sur moins de 0,2 % de l’épaisseur de la Terre ! L’objectif était d’atteindre le Moho, la limite entre l’écorce terrestre (la croûte) et le manteau en dessous, située à 35 km de profondeur en moyenne, mais le forage a dû cesser à cause des hautes températures atteintes à de telles profondeurs.

Ce ne sont pas les trous que l’homme creuse mais les ondes sismiques de fond (pas celles de surface responsables des dégâts des séismes) qui permettent de savoir de quoi est faite la Terre. En 1909, le géologue croate Andrija Mohorovicic a ainsi pu détecter un changement de couche, l’accélération brutale de la propagation des ondes indiquant une modification de la nature et de la densité des roches. C’est aussi grâce à cette discipline, la tomographie sismique, que les discontinuités entre manteau et noyau d’une part, noyau liquide et noyau solide d’autre part, ont été mises en évidence au début du siècle dernier. Mais notre connaissance de la structure interne de la planète reste un modèle, régulièrement affiné par des travaux sur le magnétisme terrestre ou les météorites.

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