Les nouvelles sanctions du gouvernement contre les chômeurs

Les nouvelles sanctions du gouvernement contre les chômeurs

Le gouvernement vient de présenter aux partenaires sociaux le nouvel arsenal de sanctions contre les chômeurs qui ne respectent pas certaines obligations.

Le gouvernement vient de présenter son nouvel arsenal de sanctions contre les demandeurs d’emploi qui ne rempliraient pas leurs obligations. Selon nos informations, le refus de répondre aux convocations de Pôle emploi conduirait à 15 jours de radiation des listes de l’opérateur (contre deux mois actuellement). Autre assouplissement: la sanction pour refus de formation est supprimée.

Pour tous les autres cas (refus à deux reprises d’une offre raisonnable d’emploi personnalisée, incapacité à justifier ses recherches d’emploi…), le premier manquement sera sanctionné par un mois de radiation (en clair, l’indemnisation est décalée d’un mois dans le temps). Le deuxième manquement par deux mois de radiation et la suppression de deux mois d’indemnités chômage (suppression sèche de deux mois d’indemnités) et le troisième manquement par quatre mois de radiation et la suppression de quatre mois d’indemnisation.

Autres mesures annoncées aux partenaires sociaux, selon nos informations: la personnalisation de l’Offre raisonnable d’emploi, qui sera définie lors de l’inscription à Pôle emploi. Par ailleurs, un journal de bord que devra remplir le demandeur d’emploi sera mis en place. Cette mesure est présentée comme une personnalisation de l’accompagnement du chômeur. Mais ne pas remplir ce journal de bord pourra être considéré comme un manquement passible de sanctions.

En parallèle, le nombre d’agents de Pôle emploi dédiés au contrôle passera de près de 200 à 1000 d’ici 2020, conformément à la promesse du candidat Macron. Et les pouvoirs de radiation du préfet passeront désormais dans les mains de Pôle emploi.



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