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De nouvelles privatisations pour financer la dette SNCF ? Bercy répond «non»

Le siège d'Aéroport de Paris à Tremblay-en-France, le 14 juin.

Selon «les Echos», des cessions d'actifs de l'Etat «seront nécessaires pour limiter l’impact de cette reprise de dette sur les finances publiques». Une ligne en partie reprise par le patron d'En Marche, Christophe Castaner, jeudi matin.

Vendre ses actions dans Aéroport de Paris, la Française des Jeux, Engie ou encore dans Orange, PSA et Air France servira-t-il (aussi) à financer les 35 milliards d’euros de dettes de la SNCF que l’Etat s’est engagé à reprendre entre 2020 et 2022 ? «Une partie effectivement de ces cessions doit financer la baisse de la dette», a répondu jeudi matin sur France Inter Christophe Castaner, ministre chargé des relations avec le Parlement. En expliquant que l’Etat devait «avoir une gestion dynamique de [ses] actifs» et ne se disant «pas convaincu» qu’une participation dans Renault ou Air France «soit stratégique». «Air France fait aussi partie de cela mais aucune décision n’est prise sur ce sujet», a complété Castaner, accréditant dans cette intervention matinale un article des Echos expliquant qu’à Bercy, le seuil de 10 milliards d’euros de cessions d’actifs prévu pour abonder le «fonds pour l’innovation de rupture» mis en place par le gouvernement n’est «pas un plafond». «A Bercy, on assume que des cessions seront nécessaires pour limiter l’impact de cette reprise de dette sur les finances publiques», souligne le quotidien économique.

«Absolument pas à l’ordre du jour»

«C’est une extrapolation d’une doctrine. Tout ça n’est absolument pas à l’ordre du jour. Ni pour Renault, ni pour PSA, et pas plus pour les autres entreprises citées, répond l’entourage de Bruno Le Maire. Les privatisations et cessions d’actifs qu’autorisera la loi Pacte doivent permettre d’abord de financer le fonds pour l’innovation pour développer l’industrie française du futur.» Pas question du côté du ministre de l’Economie et des Finances de laisser s’installer l’idée que l’Etat vendrait ainsi les «bijoux de famille» pour financer la SNCF… «35 milliards (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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