Au lendemain de son arrestation lors d'une convocation judiciaire, l'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a été placé, mercredi, en détention provisoire pour huit jours. Le gouvernement a donné son feu vert pour l'envoi de soldats dans la province du Pendjab, théâtre de violents affrontements entre soutiens de l'ex-dirigeant et policiers.

La tension demeure vive au Pakistan, après l'arrestation de l'ex-Premier ministre Imran Khan pour des faits de corruption, alimentant les craintes de nouveaux affrontements avec les forces de l'ordre.

L'ancien dirigeant pakistanais a été placé, mercredi 10 mai, en détention provisoire pour une durée de huit jours par un tribunal spécialement convoqué au lendemain de son arrestation, selon ses avocats.

L'ex-Premier ministre, qui espère revenir au pouvoir et fait pression sur le gouvernement pour qu'il organise des élections anticipées avant octobre, comparaissait pour une affaire de corruption au siège de la police autour duquel d'importantes forces de sécurité avaient été déployées.

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Avec AFP

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