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Nouvelle-Zélande : le gouvernement licencie des douaniers ayant refusé le vaccin contre le Covid-19

En Nouvelle-Zélande, les travailleurs frontaliers de première ligne doivent être vaccinés contre le Covid-19.

L'agence douanière néo-zélandaise a licencié neuf employés qui ont refusé de se faire vacciner contre le Covid-19. Le pays exige que tous les travailleurs frontaliers de première ligne soient vaccinés avant le 1er mai.

Des licenciements comme on a peu l'habitude d'en voir. En Nouvelle-Zélande, neuf douaniers ont perdu leur boulot après avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid-19. L'agence douanière néo-zélandaise a décidé de s'en séparer après que le gouvernement a annoncé que les travailleurs frontaliers devaient se faire vacciner avant le 1er mai.

Pourtant, comme le souligne le Guardian, la Première ministre Jacinda Ardern avait déclaré au mois de février que le gouvernement ne rendrait pas le vaccin obligatoire pour le personnel de première ligne mais que ceux qui le refusaient seraient transférés à des postes à faibles risques. Mais aucun emploi n'a pu être trouvé pour neuf salariés travaillant à la frontière maritime et qui étaient en contrat à durée déterminée.

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Les syndicats s'indignent

"Nous regrettons que ces personnes aient dû quitter leur emploi et comprenons à quel point cette situation est difficile pour elles", a déclaré Jacinda Funnell, la directrice générale adjointe des douanes. Selon elle, les douanes discutaient depuis le début du mois de mars avec le personnel en les prévenant que "les options de redéploiement étaient très limitées en raison de l'absence d'autres fonctions douanières dans la région". L'agence a également tenté de trouver des solutions pour les replacer sur d'autres postes de la fonction publique, en vain.

Des syndicats néo-zélandais se sont indignés de la situation et ont affirmé que les salariés devaient être redéployés sur d'autres postes. Le syndicat E tū a déclaré : "Nous ne soutenons pas la vaccination obligatoire et ne tolérons pas la discrimination à l'encontre des travailleurs qui choisissent de ne pas se faire vacciner." De son côté, le syndicat de l'Association de la fonction publique a annoncé dans un communiqué que le personnel frontalier non-vacciné "devrait être redéployé et que ses droits en matière d'emploi devraient être protégés".

D'après les chiffres communiqués par le gouvernement, environ 95% des douaniers considérés comme du personnel de première ligne ont reçu leur première dose et 85% ont reçu leur deuxième dose du vaccin.

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