Nouvelle-Zélande: les restes de deux enfants retrouvés dans des valises vendues aux enchères

Un policier néozélandais. (photo d'illustration) - Diego OPATOWSKI / AFP
Un policier néozélandais. (photo d'illustration) - Diego OPATOWSKI / AFP

Les restes de deux enfants, en âge d'être à l'école primaire, ont été découverts dans des valises achetées aux enchères dans un entrepôt d'Auckland, a confirmé ce jeudi la police néo-zélandaise.

Selon l'inspecteur Tofilau Faamanuia Vaaelua, les corps étaient probablement conservés depuis plusieurs années. Les victimes auraient entre cinq et dix ans. Les corps reposaient dans deux valises de taille identique, a-t-il précisé.

"La nature de la découverte rend l'enquête complexe, en raison, notamment, du temps écoulé entre la mort et la découverte", a-t-il encore ajouté.

Les acheteurs hors de cause

Il a fallu, pour cette macabre découverte, qu'une famille achète une remorque chargée d'objets vendus en vrac dans un entrepôt. La famille en question n'est pas liée à la mort, mais est "naturellement bouleversée par la découverte" et a demandé le respect de sa vie privée, a insisté l'inspecteur. La police, qui a aussi fait appel à Interpol, se penche sur les autres objets, ménagers ou personnels, contenus dans la remorque pour identifier les victimes. L'entrepôt et la propriété où les valises ont été emmenées ont été minutieusement examinées par la police scientifique.

"Nous faisons de notre mieux pour identifier les victimes"

Les enfants n'ont pas été identifié, mais Tofilau Faamanuia Vaaelua s'est dit compatissant envers leur famille, qui serait en Nouvelle-Zélande et qui ne savait peut-être pas qu'ils étaient morts.

"Beaucoup d'entre nous [dans la police] sommes des parents. Nous avons un travail à faire et nous faisons de notre mieux pour identifier les victimes", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Il a également assuré que les investigations progressaient grâce aux analyses ADN: "L'équipe d'enquête travaille très dur pour que la ou les personnes responsables de la mort de ces enfants rendent des comptes."

Article original publié sur BFMTV.com