Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud : "On tire notre force de notre famille et notre passé", explique Foster

Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud : "On tire notre force de notre famille et notre passé", explique Foster

Les Néo-Zélandais ont rendez-vous avec leur histoire. Triple championne du monde (1987, 2011, 2015), la Nouvelle-Zélande peut devenir samedi la nation du rugby la plus titrée sur la scène mondiale en cas de victoire face à l'Afrique du Sud samedi au Stade de France (21 heures).

Les All Blacks ont en effet surmonté leur défaite initiale face aux Bleus (27-13) pour enchaîner avec un sans-faute, dont la victoire épique en quarts devant l'Irlande (28-24) puis une démonstration sans sourciller contre l'Argentine (44-6) en demie. Un chemin de champions pour une équipe un temps au bord de l'explosion, désignée comme "les All Blacks les plus faibles de l'histoire" avant le début de la compétition et battue lourdement par... l'Afrique du Sud (35-7) en août en match de préparation.

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"Il y a beaucoup d'excitation et de passion qui viennent du pays"

Pour retrouver les sommets, Ian Foster veut s'appuyer sur "l'histoire du maillot" de la sélection. "Ceux qui nous ont précédés sont des gens très spéciaux. Et on étend ça à notre pays. Les All Blacks ont toujours une place spéciale dans le coeurs des Néo-Zélandais et on reçoit un soutien incroyable", a rappelé le sélectionneur en conférence de presse.

"Nous sommes généralement conservateurs, un peu cyniques. On montre notre amour et notre soutien en critiquant, mais ça s'est un peu retourné. Et soudainement, il y a beaucoup d'excitation et de passion qui viennent du pays. Donc nous tirons une force des gens que nous représentons, de notre famille, de notre passé, de nos critiques, mais quand nous fermons la porte et quand nous nous mettons en cercle, c'est un groupe motivé pour remplir les objectifs que nous nous sommes imposés. Et c'est déjà beaucoup de motivation."

Cette finale entre les deux meilleures équipes au classement IRB s'annonce bouillante et indécise. Les Néo-Zélandais devront d'abord être capables de répondre à l'impact physique promis par les Sud-Africains. En optant pour un banc avec sept avants et un seul arrière, les Springboks ont clairement placé cette finale sous le signe du combat. Les têtes pensantes de Boks, Rassie Erasmus et Jacques Nienaber, ont sans doute pris en compte les prévisions pluvieuses émises par la météo.
Les All Blacks espèrent que le temps ne les empêchera pas de développer leur jeu de mouvement. Ils ont déjà inscrit 48 essais en six matches et disposent, avec leur ailier Will Jordan (8 essais, un record co-détenu avec les légendes Jonah Lomu et Bryan Habana), d'une arme capable de mettre au supplice les meilleures défenses.

Article original publié sur RMC Sport