Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud: météo, jeu au pied... Les clés de la finale, selon Denis Charvet
14°C, de possibles averses et des rafales de vent d'environ 65 km/h. C'est ce qui attend les acteurs et spectateurs de la finale de la Coupe du monde de rugby entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, ce samedi 28 octobre au Stade de France à Saint-Denis. Un bulletin météo loin d'être anecdotique, car il pourrait bien être l'une des clés de ce match tant attendu. Denis Charvet en est convaincu, comme il l'a expliqué dans Les Grandes Gueules du Sport sur RMC à quelques heures du début du début de la rencontre.
"Il y a une donnée qu'il faudra prendre en compte avant toutes les autres: c'est le temps. Quand il pleut, qu'il y a du vent, ça nivelle les valeurs", affirme l'ancien international.
"Ça change la stratégie, poursuit-il. C'est pour ça qu'ils ont fait un banc à sept avants et un trois-quarts. Ils anticipent la météo. Il vaut mieux avoir des avants que des trois-quarts, avec le temps qu'il y a. Pourquoi ça fait jouer De Klerk et Pollard? Parce que ça ne va que taper. On va revoir le match Angleterre-Afrique du Sud de la semaine dernière. Avec un temps comme ça, le ballon glissant, tu ne peux pas déployer ton jeu. Tu ne peux pas faire ce que tu as envie de faire. Même les Néo-Zélandais vont taper au pied".
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"La stratégie des Sud-Africains: imposer leur combat"
De quoi craindre un match peu plaisant à regarder? Denis Charvet pense que la pelouse du Stade de France sera malgré tout le théâtre d'un "combat féroce". "La stratégie des Sud-Africains est simple, ils vont leur imposer leur combat. Mais les Blacks ont des arguments à faire valoir", ajoute le chroniqueur, néanmoins convaincu que les Néo-Zélandais sont favoris.
"Ils m'ont impressionné, mais tout est relatif, nuance-t-il. Impressionné contre l'Argentine, qui n'est plus une grande nation du rugby. Mais pourquoi les Néo-Zélandais? Sûrement par amour de cette nation, plus que par objectivité. Parce que si je suis objectif, le parcours des Sud-Africains est exceptionnel. Ils sont allés chercher les victoires avec leurs tripes, leur intelligence, leur stratégie. Et ça a marché à chaque fois. Tu peux refaire les matchs contre la France et l'Angleterre, à la fin c'est eux qui gagnent."