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Une nouvelle sentinelle du climat mise en orbite

Une vidéo de l'Esa illustre les progrès que nous pourrons réaliser dans la compréhension du climat grâce à Sentinel-3.

Ce mardi décollera de Russie le troisième satellite du programme européen Copernicus. Sentinel-3A est spécialisé dans la surveillance de l'eau.

Cet après-midi, le programme Copernicus de l’Agence spatiale européenne (Esa) va s’enrichir d’un nouveau satellite d’observation de la Terre. Sentinel-3A, c’est son petit nom, décollera à 18h57, heure française, du cosmodrome de Plessetsk, en Russie, à bord d’une fusée Rockot. Les amateurs de compte à rebours et de grosses flammes pourront suivre l’événement en vidéo sur le site de l’Esa. Si Sentinel est numéroté «3-A», c’est que le satellite a des grands frères déjà bien installés en orbite terrestre.

Modélisation d’un satellite Sentinel-2. (Image ESA)

Sentinel-1A a décollé le 3 avril 2014 et observe depuis lors les terres et les mers, grâce à un radar à synthèse d’ouverture capable de voir à travers les nuages, de prendre des images nocturnes et de détecter de faibles mouvements. Comme il passe non loin des pôles lors de ses orbites, il peut surveiller étroitement la banquise, les icebergs et donc les effets du réchauffement climatique dans la zone arctique. Il est également chargé de contrôler les mouvements de surface, l’environnement marin, l’évolution des forêts et les activités agricoles, et peut fournir des cartes détaillées pour la gestion de crise après une catastrophe naturelle ou une marée noire.

Un renfort, Sentinel-1B, décollera cette année et un contrat de 400 millions d’euros vient d’être signé pour les futurs Sentinel-1C et Sentinel-1D.

Modélisation d’un satellite Sentinel-2. (Image ESA)

Dans la deuxième série du programme Copernicus, le satellite Sentinel-2A a quitté le sol le 23 juin 2015. Lui embarque à bord un imageur optique, c’est-à-dire qu’il prend ses photos grâce à la lumière visible et qu’il est incapable de voir derrière les nuages, tout comme nos petits yeux. Mais il couvre aussi quelques fréquences infrarouges. Ses domaines de surveillance sont les zones côtières, les fleuves et les rivières, (...)

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