Une nouvelle piste apparaît pour allonger la vie des humains
Et si protéger nos protéines permettait de bien vieillir ? Le rôle du protéonome pourrait être absolument central pour la prévention de la vieillesse et, in fine, pour accroître la longévité humaine.
C’est notamment grâce à une petite bactérie ultrarésistante capable de « revenir à la vie » après des attaques extrêmement nocives que les théories existantes sur la chimie du vieillissement sont en train d’être rebattues.
Il s’agit de Deinococcus radiodurans, une des bactéries les plus résistantes connues à ce jour, qui vit dans des environnements arides comme le sable du désert. Elle survit dans les conserves de viande après le traitement de « choc » que constitue une stérilisation par rayonnement gamma. Elle peut également survivre à une dose d’irradiation 5 000 fois plus importante que la dose mortelle pour les humains.
Deinococcus radiodurans est une bactérie extrêmophile et l’un des organismes les plus résistants aux radiations que l’on connaisse. Ici elle est vue par microscopie électronique à transmission. // Source : Michael Daly, Uniformed Services University, US Department of Energy
Les études ont montré que cette bactérie survit même si son ADN est endommagé et brisé en plusieurs centaines de fragments à cause d’un stress violent. En seulement quelques heures, elle reconstitue entièrement son patrimoine génétique et revient à la vie. Son ADN n’est pas plus résistant,
Crédits photos de l'image de une : Source : Science Photo Library