Nouvelle enquête, mea culpa de Tarantino : où en est l'affaire Weinstein ?

Quentin Tarantino et Harvey Weinstein lors d'une cérémonie à Hollywood, le 26 février 2016.

Jeudi, une troisième enquête a été ouverte par le LAPD, l'actrice Lupita Nyong’o a témoigné dans les pages du «New York Times», et le réalisateur de «Pulp Fiction» a admis avoir été au courant des agissements du producteur.

Chaque jour apporte son lot de révélations. Depuis le début de l’affaire Weinstein, le 5 octobre, les témoignages s’accumulent et des enquêtes s’ouvrent. La journée de jeudi n’a pas échappé à la règle.

L’ouverture d’une enquête

Et de trois. La police de Los Angeles a confirmé jeudi avoir ouvert une enquête sur le producteur pour un viol qui remonterait à 2013, alors que deux enquêtes sont déjà en cours à New York et Londres.

La victime, une actrice italienne dont l’identité n’a pas été révélée, a expliqué au Los Angeles Times que les faits s’étaient déroulés dans un hôtel de Los Angeles en février 2013. Harvey Weinstein, selon elle, est arrivé «sans prévenir» et est monté dans sa chambre pour la voir, alors qu’elle avait proposé de descendre à sa rencontre. «Il a forcé le passage dans ma chambre», raconte-t-elle. «Il est devenu très rapidement agressif et demandait à me voir nue. Il m’a attrapée par les cheveux, et m’a forcée à faire quelque chose que je ne voulais pas. Ensuite il m’a traînée dans la salle de bains et m’a violée.»

Son avocat a confirmé dans un communiqué que sa cliente avait déclaré aux enquêteurs avoir été violée par Harvey Weinstein dans une chambre d’hôtel près de Beverly Hills. «Ma cliente est reconnaissante envers toutes les femmes courageuses qui ont déjà franchi le pas pour finalement dénoncer Weinstein, écrit-il. Ces femmes ne s’en rendent peut-être pas compte, mais elles ont donné à ma cliente le soutien et les encouragements nécessaires pour forcer Weinstein à répondre de ces faits terribles.»

Avant ce nouveau témoignage, cinq actrices accusaient déjà Harvey Weinstein de viol. Le producteur, lui, a affirmé par la voix de sa porte-parole que les relations sexuelles publiquement révélées étaient consenties.

Un nouveau (...)

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