Nouveaux affrontements au Proche-Orient

Quatre Palestiniens sont morts en quatre jours, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, dans des heurts ou dans des raids menés par les forces israéliennes. Plus d'un millier d'autres ont été blessés. Ce dimanche, de nouveaux affrontements ont eu lieu à Bethléem, avec souvent le même scénario : des Palestiniens lancent des pierres ou des pneus enflammés sur les soldats israéliens qui ripostent à coup de gaz lacrymogènes, mais aussi de tirs à balles réelles ou en caoutchouc. Un Palestinien a, lui, poignardé et grièvement blessé un garde de sécurité israélien à Jérusalem, selon la police israélienne. A Naplouse, en Cisjordanie, des centaines de manifestants ont réaffirmé que Jérusalem était "arabe et la capitale de l'Etat palestinien". D'autres rassemblements anti-américains ou pro-palestiniens ont eu lieu ce dimanche à Beyrouth, au Caire, à Istanbul ou encore à Rabat. Samedi, le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas avait appelé les Palestiniens à "poursuivre la confrontation et à l'élargir". L'armée israélienne a annoncé avoir détruit par voie aérienne un tunnel creusé par le Hamas. Il reliait Gaza à son territoire. Jérusalem, avec ses lieux saints juifs, chrétiens et musulmans, est un sujet passionnel. Depuis la création d'Israël en 1948 , la communauté internationale considère que son "statut" doit être négocié entre Israéliens et Palestiniens. Après l'annexion de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la cité, Israël a proclamé toute la ville comme sa capitale "éternelle et indivisible" . L'ONU n'a jamais reconnu cette annexion. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Avec AFP et Reuters.