Un nouveau test non invasif pour diagnostiquer l'endométriose?

En moyenne, l’endométriose touche une femme sur dix. Maladie longtemps méconnue, elle se caractérise par le développement d'un tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Ce qui entraîne une inflammation et la formation de tissu cicatriciel dans la région pelvienne et de nombreux symptômes douloureux. Dans les cas les plus graves, l’endométriose peut avoir un impact sur la fertilité. Malheureusement, à l’heure actuelle, le diagnostic de cette maladie reste compliqué : pour 70% des femmes concernées, il faudrait cinq médecins et un délai de 7 à 15 ans entre la première consultation et le diagnostic. Pourquoi ? D’après le Dr Katrina Moss, chercheuse à l’Université de Queensland, les femmes font peu de cas de leurs symptômes gynécologiques, les douleurs menstruelles étant depuis longtemps considérées comme « normales ». En outre, les symptômes de l’endométriose (règles douloureuses, douleurs pendant les rapports sexuels, douleurs pelviennes fréquentes, défécations douloureuses, difficultés pour uriner, douleurs abdominales…) sont si larges qu’ils peuvent se confondre avec d’autres pathologies comme les infections urinaires ou le syndrome du côlon irritable. Aujourd’hui, la référence absolue en matière de diagnostic de l’endométriose est la laparoscopie, une intervention chirurgicale qui permet d’examiner les organes pelviens. Mais cette procédure est couteuse, invasive et nécessite une longue période (...)

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