Nouveau Premier ministre: Macron dit recevoir "ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays"

Ce mardi 27 août, en cette fin d'après-midi, Emmanuel Macron a évoqué la future nomination d'un Premier ministre, depuis le perron de l'Élysée, peu avant l'arrivée du Premier ministre irlandais Simon Harris.

Après avoir reçu des députés du groupe indépendant Liot en fin de matinée puis après avoir déjeuné en tête-à-tête avec le président du Modem François Bayrou, le président de la République a assuré aux journalistes présents dans la cour du palais que "les travaux continuent" et que "la porte est ouverte".

Pour rappel, plus d'un mois et demi après le second tour des élections législatives, et quatre jours après le début des consultations menées auprès des différents partis pour trouver qui pourrait prendre place à Matignon, il n'y a toujours aucune fumée blanche en vue.

"La porte est ouverte"

"Je reçois toux ceux qui veulent bien venir continuer à œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays", a également lancé Emmanuel Macron, à la veille de recevoir pour la seconde fois les ténors de la droite tels que la secrétaire générale des Républicains Annie Genevard, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, chef du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale.

On ignore toutefois la liste complète des interlocuteurs censés s'entretenir avec le président de la République, celui-ci entendant rencontrer des "personnalités se distinguant par l'expérience du service de l'État et de la République".

Une chose est certaine: La France insoumise, le Rassemblement national et le groupe parlementaire d'Éric Ciotti ne sont pas conviés à participer à ce deuxième round de consultations organisé depuis ce mardi.

Les formations du Nouveau Front populaire ont de leur côté expliqué ne pas vouloir remettre les pieds à l'Élysée après qu'Emmanuel Macron a écarté l'option d'un gouvernement du NFP qui aurait été dirigé par Lucie Castets. LFI a également appelé à manifester le 7 septembre prochain pour dénoncer le "coup de force" du président.

Article original publié sur BFMTV.com