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Nouveau pont de Gênes en Italie : Giuseppe Conte mise sur une politique des grands travaux

Il n'allait pas manquer de saluer en personne ce pont "lueur d'espoir", cette "Italie qui peut renaître, qui va retrousser ses manches et qui ne s'avouera pas vaincue", selon ses propres mots tenus sur place en avril, lors de la pose du dernier tronçon. Le président du Conseil italien, ­Giuseppe Conte, reviendra lundi à Gênes pour assister à la mise en service du nouveau viaduc, deux ans après l'effondrement du pont ­Morandi, dans lequel 43 ­personnes ont perdu la vie le 14 août 2018.

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À côté de lui, le chef de l'État, ­Sergio ­Mattarella, ainsi que divers représentants politiques. Tous admireront l'ouvrage blanc en forme de carène de bateau, hommage à l'histoire maritime de la ville, surmonté de 43 antennes lumineuses symbolisant autant de disparus, et signé de l'architecte génois Renzo Piano.

Un symbole de renouveau pour un pays en crise

Tous, mais pas Egle Possetti, la présidente du Comité des familles des victimes du pont Morandi, qui a perdu dans la catastrophe sa sœur, son beau-frère et ses deux neveux. La quinquagénaire ne fera pas le déplacement et résume le sentiment ambivalent du pays quant à cet axe essentiel pour les trajets locaux et les échanges avec la France. "Ce nouveau pont est économiquement bon pour la ville, mais il aurait pu être construit avant la mort de tous ces gens, regrette-t-elle. Quelques hommes politiques en profitent pour se faire bien voir, c'est un peu le cirque… Or, nous ne po...


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