Nouveau gouvernement: LFI annonce ne pas se rendre à l'invitation de Macron lundi à l'Elysée

Le coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard considère qu'"aucune discussion autre que la nomination d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire ne saurait avoir lieu avec le chef de l'État".

La France insoumise (LFI) a annoncé vendredi soir qu'elle refusait de se rendre lundi à l'Elysée pour des consultations avec le président Emmanuel Macron en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre et d'un nouveau gouvernement.

"Nous sommes prêts à gouverner sur le programme pour lequel nous avons été élus", écrit le coordinateur national de LFI Manuel Bompard dans un communiqué, ajoutant qu'"aucune discussion autre que la nomination d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire ne saurait avoir lieu avec le chef de l'État". "Nous n'irons donc pas à l'Elysée ce lundi", a-t-il ajouté.

Jean-Luc Mélenchon a également assuré sur le réseau social X que la France insoumise "ne participe à aucune combine avec Macron".

Ce refus du parti de Jean-Luc Mélenchon contraste avec les gestes d'ouverture manifestés dans la journée par le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure qui s'est dit prêt à des discussions avec les macronistes et avec le parti de droite Les Républicains (LR) sur la base de "concessions réciproques" afin de sortir de l'impasse institutionnelle.

Olivier Faure et les chefs des groupes parlementaires socialistes Boris Vallaud et Patrick Kanner ont été reçus vendredi à la mi-journée par Emmanuel Macron. Ils lui ont demandé de nommer un Premier ministre de gauche.

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Emmanuel Macron a également reçu vendredi les représentants du parti Les Républicains (LR) et deux du bloc central composé des partis qui le soutiennent. Puis il a invité lundi les Ecologistes, qui réservent leur réponse jusqu'à samedi, les communistes, qui se rendront bien au rendez-vous, et LFI.

Le chef de l'Etat envisage de nommer un nouveau Premier ministre en début de semaine prochaine, après le renversement par une motion de censure du gouvernement de Michel Barnier.

Article original publié sur BFMTV.com