La première étoile, qui brille encore dans le ciel de la connaissance, est décernée à Jean-Loup Chrétien. Il y a tout juste quarante ans, le spationaute a marqué notre histoire en devenant, à bord de la station Saliout 7, le premier francophone et le premier Français dans l’espace. Plus encore, en 1988, il est le premier Européen de l’Ouest à effectuer une sortie extravéhiculaire. Un exploit qui nous semble bien lointain comparé aux aventures de l’un de ses successeurs, Thomas Pesquet. La deuxième étoile est dédiée à un astre qui s’est éteint récemment. Yves Coppens, notre paléontologue préféré, formidable vulgarisateur, célèbre codécouvreur de l’australopithèque Lucy, s’en est allé, à l’âge de 87 ans. La troisième étoile est attribuée ex aequo aux télescopes Hubble et James-Webb (petit frère du premier, mais bien plus grand par les images qu’il produit). Grâce à ces observatoires spatiaux, notre vision de l’Univers s’éclaircit chaque jour un peu plus : découverte de trous noirs dans notre galaxie, perspective de cerner l’existence d’exoplanètes de type superterre… Ils nous font rêver. Courant juillet, James-Webb, qui vogue à quelque 1,5 million de kilomètres de chez nous, devrait, selon la Nasa, nous dévoiler « l’image la plus profonde jamais prise de notre univers ». Mais revenons sur la Terre. Il suffit en effet de lever les yeux vers un ciel nocturne pas trop pollué par la lumière des villes (et de lire notre dossier) pour jouir d’un spectacle grandiose. Car il s’y passe toujours (...)

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