Nouveau Ça M’intéresse : le sommaire du mois de décembre
Prendre une décision en commun, à la majorité, c’est bien le propre de la démocratie. Une notion plus que millénaire, formalisée au Vème siècle avant J.-C. à Athènes, dans la Grèce antique. Mais « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », comme le définissait Abraham Lincoln, existait sans doute avant, sous différentes formes, dans d’autres civilisations.
Et encore bien avant… dans le règne animal. C’est ce que viennent de démontrer – une nouvelle fois – de récentes recherches menées par une équipe de l’université de Neuchâtel (Suisse) et du Muséum national d’histoire naturelle. En observant trois groupes de gorilles de l’Ouest, en République centrafricaine, ils se sont aperçus que le « dominant », le grand mâle argenté, ne décide pas seul du moment où sa communauté doit se déplacer. Le processus est bien plus démocratique. Les scientfiques ont établi qu’avant de se mettre en route (entre phases de repos et déplacement) les primates vocalisent. Et ils sont plus enclins à bouger si de nombreux gorilles s’expriment – un quorum, en quelque sorte. « Cela suggère qu’une fois qu’un nombre seuil d’individus s’est prononcé en faveur d’un comportement, le groupe entier l’adopte », explique une chercheuse.
Chez les lycaons, le vote prend la forme d’éternuements. Chez les bisons d’Europe, un membre de la harde se tourne dans la direction qu’il souhaite prendre. Et attend l’avis de ses congénères, qui se positionnent dans le même sens ou un autre, la majorité l’emportant. (...)
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