Nouveau Ça M’intéresse : le sommaire du mois de novembre

L’exploration et la conquête sont-elles le propre de l’homme ? Pas question de se lancer dans une dissertation de philosophie, mais force est de constater que, ces temps-ci, les exemples ne manquent pas. Jetons un voile pudique sur les tout derniers drames humains liés aux conflits territoriaux qui endeuillent l’Ukraine ou, plus récemment, les populations arméniennes du Haut-Karabagh... Passons aussi sur les revendications de la Chine sur Taïwan ou les îles Spratleys. Idem pour l’aventure spatiale, où la Lune et Mars redeviennent l’objet d’enjeux internationaux.

En bons curieux, nous nous sommes d’abord intéressés à la notion de terra nullius. Ce terme juridique d’origine latine désigne une zone habitable – mais souvent inhabitée – qui n’appartient à aucun État. Étonnamment, sur notre planète bleue, il en existe encore. Citons quelques exemples : la terre Marie Byrd, un vaste no man’s land situé dans la partie ouest de l’Antarctique (le reste du continent est revendiqué par sept pays, mais seules les recherches scientifiques sont autorisées) ; le Bir Tawil, région désertique de 2 000 kilomètres carrés entre l’Égypte et le Soudan ; ou encore l’île Hans, un rocher s’étendant sur 1,3 kilomètre carré au nord-ouest du Groenland. Finalement, le Danemark et le Canada se sont mis d’accord pour s’en partager la souveraineté.

Mais afin d’apporter un peu de légèreté, nous nous sommes penchés sur d’autres confettis territoriaux : les micronations, ces entités créées de toutes pièces sans aucun (...)

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