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Nous devons traiter le problème des inégalités croissantes

(ThinkStock)

Helen Clark, ex-premier ministre de Nouvelle-Zélande, est l’administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement. Elle explique pourquoi la réduction des inégalités est cruciale pour atteindre les Global Goals pour le développement.

L’inégalité persistante, au cœur de l’abondance, est un paradoxe de notre époque qui crée des scénarios dans lesquels les 8 % de personnes les plus riches du monde gagnent la moitié du revenu mondial total, tandis que les 92 % restants se retrouvent avec l’autre moitié.

L’inégalité remet en question le bien-être économique et social des nations et des populations. De hauts niveaux d’inégalité entravent la croissance économique, retardent les efforts pour réduire la pauvreté, augmentent les tensions politiques et sociales, et affaiblissent la cohésion sociale.

L’inégalité est complexe et se présente de multiples façons ; par exemple à travers le partage inégal des revenus et l’accès aux services élémentaires, l’insécurité alimentaire et l’inégalité dans l’accès à la terre et aux ressources naturelles.

Helen Clark (Getty Images)

Les inégalités perpétuent la pauvreté et l’exclusion.

Pour lutter contre l’inégalité, il doit y avoir un engagement pour que « personne ne soit laissé-pour-compte ».

Concrètement, ce qui va aider sera de chercher à atteindre une croissance inclusive, de faire des dépenses publiques pour les services sociaux pour tous et la couverture sociale une priorité, et d’élargir l’engagement citoyen.

J’ai espoir que l’objectif de développement durable n°10 pour la réduction des inégalités va concentrer l’attention mondiale sur les problèmes d’inégalité et d’exclusion, et créer la volonté de les traiter efficacement.

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