Non, le moustique ne transmet pas le nouveau coronavirus

Non, le moustique ne transmet pas le nouveau coronavirus

Une étude italienne menée par l’institut national de la Santé confirme que le moustique n’est pas impliqué dans la propagation du virus.

C’est un soulagement. Jeudi 25 juin, l’institut national de la Santé italien a publié une étude consacrée à la transmission possible de la Covid-19 par les moustiques. Les chercheurs ont conclu que les moustiques ne pouvaient pas transmettre la maladie. “Les tests ont prouvé que le virus, transmis aux moustiques en leur faisant ingérer du sang infecté, n'avait pas été capable de se dupliquer”, a expliqué l'Institut. En piquant une personne, il ne peut donc pas véhiculer le virus.

Si, pour le moment, il existait des preuves hypothétiques pour confirmer cette information, les conclusions de cette étude fourniront maintenant les preuves expérimentales manquantes. Avec cette recherche, les chercheurs ont formellement exclu les moustiques de la chaîne de transmission du virus.

Zika, dengue et fièvre jaune

Par le passé, l’Organisation mondiale de la Santé avait déjà affirmé qu’il n’existe pas de preuve formelle de la transmission du virus par ces insectes. “Le nouveau coronavirus est un virus respiratoire qui se propage essentiellement par contact avec une personne infectée, par l'intermédiaire des gouttelettes respiratoires émises lorsqu'une personne, par exemple, tousse ou éternue, ou par l'intermédiaire des gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales”, avait rappelé l’OMS. Avant d’ajouter : “À ce jour, il n'existe aucune information ni aucun élément de preuve laissant penser que le 2019-nCov pourrait être transmis par les moustiques. Pour vous protéger, évitez tout contact rapproché avec une personne qui a de la fièvre ou qui tousse, et pratiquez les bons gestes d'hygiène des mains et d'hygiène respiratoire”.

Les moustiques sont déjà des insectes redoutés partout dans le monde. Le virus Zika, la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya sont des maladies transmises à l’homme par Aedes aegypti. Rien que pour l’année 2015, le paludisme a causé la mort de 438 000 personnes dans le monde.