Le nombre d'animaux utilisés pour des expériences scientifiques a baissé en Europe
Rat, grenouilles, souris, poissons, oiseaux… L’usage des animaux à des fins expérimentales remonte à l’Antiquité. Ils ont été disséqués pour mieux comprendre l’anatomie et la physiologie. Plus récemment, dans nos temps modernes, ils peuvent être l’objet de nouveaux traitements médicamenteux ou les cobayes pour vérifier la toxicité des produits avant leur mise sur le marché, par exemple. Pourtant, toutes ces expériences ne sont pas sans danger pour l’animal. Elles peuvent être source de souffrance et de douleurs. C’est pourquoi, pour garantir le bien-être de l’espèce, la commission européenne a mis en vigueur la directive 2010/63/UE. Celle-ci repose sur le principe des 3R :
Ainsi, chaque année la Commission européenne fait un état des lieux du nombre d’animaux utilisés dans le cadre d’expériences scientifiques en laboratoire en Europe. Elle vient de publier celui de l’année 2022.
Dans son 6e rapport, la Commission européenne (CE) note les “effets positifs” de cette directive mise en place dans 27 pays Etats membres de l’Union européenne. En effet, l'utilisation d'animaux pour satisfaire les exigences réglementaires a connu une diminution continue, avec une baisse de 16,2 % par rapport à 2021 et de 32 % par rapport à 2018, pointe la CE. Les domaines scientifiques qui ont le plus réduit leur usage d’animaux sont ceux liés aux tests de médicaments (- 50%) et de l’alimentation (- 80,4 %).
Plus largement, l’usage de ces animaux pour la première fois dans le cadre de tests en 2022 a (...)
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