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Nolwenn Leroy : «Une fille qui s’affirme est toujours considérée comme une chieuse !»

Il y a dix ans, « Bretonne » lui offrait un succès phénoménal, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. « La cavale », son huitième disque, écrit et composé en partie par Benjamin Biolay, lui permet désormais de se dévoiler. Son fils, ses engagements, son amitié avec le chanteur Christophe… Nolwenn Leroy fend l’armure et s’assume, loin de l’image de beauté sage. Piquante et intarissable.

Une Bretonne en Normandie, c’est presque un péché capital. Alors, comme la météo, Nolwenn Leroy fait un peu grise mine. « J’adore cette région mais, après m’avoir reproché d’avoir tourné un clip à Malo-les-Bains, les gens vont dire : “Elle vient aussi à Étretat, maintenant !” » Les passants emmitouflés s’en moquent ; l’occasion est trop belle de jouer les paparazzis. La Brestoise a pris l’habitude d’être assaillie.

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Depuis vingt ans, elle a installé ses cartons dans la catégorie « chanteuse populaire ». Si certains vendent leur âme au diable, la sienne est au public, qui l’a poussée jusqu’à la finale de la « Star Academy », en 2002, l’a vue grandir et continue de la soutenir. « Le plus drôle, constate-t-elle, c’est que, pour Jenifer comme pour moi, on ne donnait pas cher de notre peau après notre victoire. » D’autant qu’au départ Nolwenn ne cochait aucune des cases du petit guide de la parfaite candidate de télécrochet. Trop appliquée, trop sérieuse, l’élève du conservatoire possédait tous les atouts pour faire bâiller la ménagère. « La nana qui ricanait devant les caméras, ce n’était pas moi ! J’étais terriblement premier degré. » Et elle n’a pas tardé à se voir apposer l’étiquette « diva » sur le front. Quand tous ses camarades disaient amen aux exigences de la production, elle se montrait plus frileuse. Comme ce jour où on lui a intimé de poser en tenue légère pour le magazine hot « Entrevue ». « J’ai refusé, et c’était normal, mais une fille qui s’affirme est toujours considérée comme une chieuse ! J’avais 19 ans, je ne pouvais pas commencer mon parcours en faisant n’importe quoi… »

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