"Nightmare Alley": Bradley Cooper est resté nu six heures sur le tournage

Bradley Cooper sur le tournage de
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CINÉMA - Être acteur demande une certaine bonne volonté sur les tournages, et ce n’est pas Bradley Cooper qui dira le contraire. Lors d’une interview accordée au podcast The Business de KCRW ce lundi 17 janvier, la star hollywoodienne, à l’affiche de Nightmare Alley à partir de ce mercredi en France, a révélé qu’il était resté entièrement nu pendant six heures d’affilée face aux équipes du film réalisé par Guillermo Del Toro (La Forme de l’eau, Le Labyrinthe de Pan).

Un moment particulièrement marquant pour lui. “Je me souviens encore de ce jour (...) c’était d’ailleurs le premier jour de Toni Collette (sa partenaire à l’écran, ndlr). C’était assez lourd”, s’est-il remémoré. “Le contenu du film, ce que nous explorions… Afin de le faire de la manière la plus vraie possible, cela exigeait que nous soyons nus émotionnellement et du coup physiquement pour moi, ce qui était un gros problème”, a-t-il ensuite précisé.

Et d’ajouter: “Je me souviens avoir lu le scénario en me disant que c’était un espèce de vaurien dans cette baignoire, et que c’était l’histoire. Je devais le faire”.

“Traverser la pandémie, ce fut unique”

L’acteur incarne le personnage de Stanton Carlisle dans le long-métrage. Sans emploi, il est embauché dans une foire itinérante dans laquelle il rencontre une voyante Zeena (Toni Collette) et son mari mentaliste. Il décide alors d’user de ses nouveaux talents pour arnaquer, à ses risques et périls, l’élite de la bonne société new-yorkaise des années 40.

Un rôle qui lui a donné du fil à retordre. “C’est comme, chaque matin, prendre un kit de mineur, un chapeau, une lampe de poche, puis descendre dans un tunnel, sachant que vous creusez peut-être un itinéraire qui ne vous mènera jamais au bon endroit. Mais le soir, vous remontez et puis vous redescendez le lendemain”, a-t-il expliqué.

Le tournage de Nightmare Alley, rallongé de plusieurs mois à cause de la pandémie de Covid-19, n’avait décidément pas été de tout repos. L’interprète de Chris Kyle dans American Snipers’était d’ailleurs confié à ce sujet en juin dernier lors d’une interview au Festival du film de Tribeca.

“Nous faisons le film depuis deux ans et demi. Traverser la pandémie, prendre six mois de congé et revenir, ce fut unique”, avait-il livré. “Non seulement, nous sommes devenus des amis pour la vie, mais ce fut aussi une véritable expérience artistique”.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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