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Nigeria : jour de vote sous tension

Les Nigérians élisent samedi leur prochain président, au cours d'un scrutin marqué par les violences islamistes.

Les habitants craignent des attaques terroristes de Boko Haram. Au moins sept personnes ont été abattues samedi dans plusieurs attaques menées dans le nord-est du pays.

70 millions de Nigérians votent aujourd’hui pour élire leur nouveau président. Dans ce scrutin le plus serré de son histoire, le géant de l’Afrique pourrait voir le parti de l’opposition (APC - All Progressives Congress) accéder au pouvoir. Malgré les craintes d’attentats (on recense déjà deux morts dans une attaque de Boko Haram dans l’Etat de Gombé, à l’est), et la peur de débordements de violences religieuses entre chrétiens et musulmans, les électeurs votent avec une immense ferveur. «C’est un peu comme le jour d’une finale de Coupe du Monde!», promet-on. Pourtant les rues sont vides. Il est impossible de se déplacer à travers le pays. Toutes les rues, les routes et les voies aériennes ont été fermées pendant 24 heures. Kano, mégalopole de 10 millions d’habitants, ressemble à une ville fantôme. Il faut dire que la menace terroriste est bien réelle : au moins sept personnes ont été tuées dans des attaques menées par des islamistes présumés dans le nord-est du pays contre des bureaux de vote. Trois personnes auraient également été «décapitées» dans le nord-est vendredi selon un député. Beaucoup attribuent ces attaques à la secte islamiste Boko Haram dont la répression a déjà fait plus de 13 000 morts, dans le pays en six ans.

Dans les bureaux de votes, c’est le tumulte. Les membres de la commission électorale (INEC - Independant National Electoral Commission) sont arrivés avec plusieurs heures de retard pour installer les urnes et enregistrer les électeurs.

Rassemblés sous des températures frôlant les 40 degrés, hommes et femmes attendent, inquiets et impatients de pouvoir enfin choisir leur nouveau leader.

Pour tenter d’empêcher les fraudes, le pays le plus peuplé d’Afrique (170 millions d’habitants) a mis en place un système de cartes d’électeurs biométriques. Dans ce bureau de vote du quartier de (...)

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