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Niger : mort de Mamadou Tandja, président nationaliste et intransigeant

Mamadou Tandja a commencé à faire parler de lui en avril 1974 lorsqu’il participe au renversement du premier président du Niger indépendant, Diori Hamani, par le général Seyni Kountché (mort au pouvoir en 1987).
Mamadou Tandja a commencé à faire parler de lui en avril 1974 lorsqu’il participe au renversement du premier président du Niger indépendant, Diori Hamani, par le général Seyni Kountché (mort au pouvoir en 1987).

Décidément, 2020 est une hécatombe pour les anciens dirigeants. La liste des disparus ne fait que s'allonger : après les anciens présidents burundais, Pierre Nkurunziza en juin, et Maliens, Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré, en septembre et octobre, plus récemment le Ghanéen Jerry John Rawlings, sans oublier Sidi Ould Cheikh Abdallah, premier président de la Mauritanie, l'ancien chef de l'État du Niger entre 1999 et 2010, Mamadou Tandja, est le sixième ancien chef de l'État emporté par la grande faucheuse depuis le début de l'année.

Décédé mardi à l'âge de 82 ans, l'ex-président du Niger, reconnaissable par son éternel bonnet rouge sombre, était une figure célébrée pour sa lutte contre la pauvreté et son austérité, qui avait cherché à s'accrocher au pouvoir pour finalement être renversé par un putsch.

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L'émotion est vive parmi la classe politique nigérienne et bien au-delà ailleurs sur le continent. « C'est avec une profonde émotion que je viens d'apprendre le rappel à Dieu de Son Excellence Tandja Mamadou, ancien président de la République du Niger. À sa famille éplorée, et au peuple nigérien, j'adresse mes vives et sincères condoléances. Que son âme repose en paix » a déclaré sur Twitter ce mercredi 25 novembre le président Mahamadou Issoufou, qui quittera le pouvoir après deux mandats en décembre.

« Le président Tandja vient de nous quitter après avoi [...] Lire la suite