Quand Nicolas Hulot joue la carte «Yolo»

Capture d'écran du clip «Break The Internet» avec Nicolas Hulot.

Le clip décalé de la Fondation Hulot a fait beaucoup plus de vues que les campagnes classiques et fait chauffer les serveurs... Le second degré, ultime moyen pour sensibiliser sur la question climatique ?

Nicolas Yolo (ne dites plus Hulot, ça buzze moins) a voulu «casser Internet» pour sensibiliser les jeunes au changement climatique. C’est fait. En tout cas pour ce qui est de casser la baraque. Avec plus de 3,5 millions de vues en 24 heures, son clip viral plein d’autodérision, appuyé par une foule de stars du web, a fait «péter les scores» et les serveurs de la Fondation Nicolas Hulot (jusqu’à 3 000 connexions par seconde, affirme celle-ci).


Résultat, les internautes qui voulaient signer la pétition «Osons» pour «demander aux chefs d’Etat réunis lors de la COP21 à s’engager résolument à adopter toutes les mesures nécessaires pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C» se sont retrouvés en rade devant ce message : «Trop de succès pour le lancement #osons. Nos serveurs sont surchargés. Merci pour votre soutien, revenez signer plus tard ou envoyer votre signature par mail !»

La COP quoi? «Ce nom, il est vraiment nul, mais bon…», sourit Carlito, de Golden Moustache, dans le clip. Pas faux. Il est tellement naze que 67% des 15 à 30 ans n’ont «pas du tout» entendu parler de l’acronyme, qui désigne la 21e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (Conference of the parties, COP, en anglais), laquelle aura lieu du 30 novembre au 11 décembre au Bourget. Zzzzzzzzzzzzzzzzut, tout le monde dort déjà.

Dit comme ça, évidemment, ce n’est pas très sexy. Et suivre les négociations onusiennes, même pour un journaliste spécialisé, c’est dur-dur, tant le jargon atteint des sommets de n’importe quoi. Pourtant, c’est «un rendez-vous historique», explique doctement Jérôme Niel (de Studio Bagel) dans la vidéo. Après avoir y avoir expliqué à son pote Nico Yolo qu’il «sait pas y faire». C’est pourtant simple, Nico : plutôt que (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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