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Pour Nicolas Sarkozy, "il n'y a pas de racisme" dans la police

L'ancien chef de l'État, invité de Quotidien ce jeudi soir, a défendu bec et ongles les forces de l'ordre face aux accusations de racisme et de violences auxquelles elles font face depuis plusieurs mois.

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, invité de l'émission Quotidien sur TMC ce jeudi soir, a pris la parole au sujet de la sécurité, des violences policières et du racisme dans la police, alors que les forces de l'ordre françaises font face à de nombreuses accusations ces derniers mois.

"Regardez nos gendarmes, regardez nos policiers, ils ressemblent à la France. Il n'y pas de racisme! Ce n'est pas vrai!", a asséné l'ancien chef de l'État face à Yann Barthès. "Alors il y a des bavures, hein", a-t-il reconnu, avant d'ajouter: "il faut être sans pitié pour une bavure! Mais porter le discrédit sur un corps policier et de gendarmes, je ne peux pas l'accepter, et je ne l'accepterais jamais."

"Chaque bavure, je l'ai sanctionnée férocement"

"À partir du moment où c'est sur la table, c'est un vrai débat", a considéré Nicolas Sarkozy. "Mais le problème est au-delà de ça, il est dans la légitimité de l'autorité. Rien ne peut fonctionner sans autorité. Et le déficit d'autorité, la contestation systématique de l'autorité... elle se fait sur la police, mais elle se fait aussi dans les familles, avec le prof à l'école, elle se fait partout. La maladie française aujourd'hui, c'est la remise en cause systématique de l'autorité".

"Il ne faut pas généraliser", a ensuite lancé l'ancien président, interrogé sur la question précise du racisme et des bavures dans la police. "Il y a beaucoup de gens qui parlent et qui ne savent pas. Moi, j'ai été ministre de l'Intérieur quatre ans, et j'ai adoré ce boulot. J'ai été heureux d'être à la tête des policiers et des gendarmes. Et je peux vous dire qu'à chaque fois qu'il y a eu une bavure, je l'ai sanctionnée férocement".

Article original publié sur BFMTV.com

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