Nicolas Sansu, député communiste du Cher, condamné pour conduite en état d'ivresse et outrage

ERIC FEFERBERG / AFP

L'élu avait insulté trois policiers en février dernier alors qu'il conduisait en état d'ivresse. Il a également écopé d'une suspension de quatre mois de son permis de conduire.

"Vous me cassez les couilles, vous feriez mieux d'arrêter les voleurs, moi je connais Darmanin." Le 28 février dernier, le député du Cher Nicolas Sansu insultait trois policiers qui l'avaient arrêté alors qu'il était très alcoolisé au volant de sa voiture.

Le membre du parti communiste comparaissait ce mardi à Bourges (Cher) pour conduite en état d'ivresse et outrages à agents. Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis, rapporte Le Berry républicain. Il écope également d'une suspension de quatre mois de son permis de conduire et d'une amende de 300 euros.

"Ce soir-là, j'étais pressé de rentrer chez moi et j'ai pris le volant, je regrette mon comportement ", s'est excusé l'ancien maire de Vierzon lors de sa comparution.

Nicolas Sansu avait déjà exprimé ses regrets et présenté des excuses trois semaines après les faits à "toutes celles et ceux qu'il avait pu blesser", lors d'une intervention sur le plateau de France 3 Centre-Val de Loire.

Une précédente affaire

"Du fait de votre profession, vous savez très bien qu'il est interdit de conduire en ayant bu de l'alcool et que ce peut être très dangereux pour vous et pour les autres, d'autant que les policiers vous avaient avisé, quelques instants plus tôt, de ne pas prendre le volant. Ils avaient même proposé de vous raccompagner chez vous", lui a rappelé la présidente du tribunal.

Me Bangoura, partie civile au nom des trois policiers insultés, s'est également adressé au parlementaire: "Ce qui me gêne, c'est cette propension naturelle à s'essuyer les pieds sur les fonctionnaires de police."

Le membre du parti communiste a accepté la peine proposée par la procureure de la République. Ce n'est pas la première fois qu'il est convoqué devant la justice pour outrage envers des forces de l'ordre, précise Le Berry républicain. En mai 2021, Nicolas Sansu, alors maire de Vierzon, avait du dédommager deux policiers de sa ville à hauteur de 400 euros chacun.

Article original publié sur BFMTV.com

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