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Nicolas Hulot veut en finir avec le glyphosate avant la fin du quinquennat

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot lors d'une rencontre avec les représentants de l'industrie agroalimentaire au marché de Rungis, le 11 octobre 2017. Photo Francois Mori. AFP

Dans un entretien au «JDD», le ministre de la Transition écologique affirme qu'il envisage d'interdire cet herbicide cancérogène avant la fin du mandat d'Emmanuel Macron. Sans toutefois donner d’échéance précise.

«Nous en savons assez pour dire qu’il faut sortir du glyphosate». Dans un entretien au JDD ce dimanche, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot assure qu’il «ne recule jamais», et donc que l’interdiction du glyphosate, herbicide classé cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer, sera faite actée avant la fin du quinquennat, sans toutefois donner d’échéance précise.

«La sagesse voudrait que je l’interdise tout de suite»

«Si je ne prenais en compte que la situation immédiate des agriculteurs, je ne ferais rien car parfois ils ne peuvent pas se passer de ce produit, poursuit-il. Si je m’inscris sur une échelle de temps plus longue et si je considère la santé des citoyens, la sagesse voudrait que je l’interdise tout de suite. C’est un équilibre à trouver.» Interrogé sur une possible interdiction avant la fin du quinquennat, Nicolas Hulot assure qu’il «ne sera jamais faible vis-à-vis d’entreprises qui tentent de mettre en coupe réglée les ressources de la planète et qui se sont rarement distinguées par leur altruisme. Avec Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, nous allons demander des évaluations indépendantes pour que nos décisions soient incontestables. Mais nous en savons assez pour dire qu’il faut sortir du glyphosate.»

Le ministre revient par ailleurs sur les rumeurs de démission qui ont circulé ces derniers jours, qu’il qualifie de «légende urbaine». «Quand on annonce mon départ, je suis toujours le dernier informé ; en général, c’est ma femme qui me l’apprend par SMS… Il n’y a aucune réalité dans ce scénario. Peut-être que je ne m’exprime pas assez. Mais sans mauvais jeu de mots, j’ai la tête sous l’eau», affirme-t-il. «Depuis cinq mois, rien ne me rend inquiet – mais rien ne m’assure non plus que je (...)

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