Nick Clegg, vice-président de Facebook : "Nous sommes mieux préparés pour la présidentielle américaine"

Le réseau social aux plus de 2,7 milliards d'utilisateurs ne veut pas revivre, lors de l'élection américaine du 3 novembre, le "traumatisme" de 2016 : depuis la Russie, Facebook avait été utilisé pour manipuler des électeurs aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Nick Clegg, vice-président du géant californien chargé des affaires publiques et de la communication, détaille au JDD les dispositifs mis en place pour éviter toute dérive sur le réseau social. Et l'ancien vice-Premier ministre britannique, envisage tous les scénarios.

Facebook est-il prêt pour l'élection présidentielle américaine du 3 novembre?
Nous ne sommes pas infaillibles, nous ne supprimerons ni n'identifierons jamais toutes les fausses informations ou contenus haineux. Mais notre stratégie à l'égard des élections, nos équipes et nos technologies s'améliorent continuellement. Ce que nous avons mis en place pour ce scrutin est sans précédent. Facebook est bien mieux préparé aujourd'hui qu'en 2016. A l'époque, absolument personne ne s'attendait à une interférence étrangère et russe. Cette expérience a été traumatisante pour nous et pour la démocratie américaine. Depuis, il y a eu 200 élections dans le monde. A chaque fois nous avons appris et des milliards de dollars ont été investis pour garantir l'intégrité du vote et protéger nos réseaux sociaux : Facebook, Instagram et WhatsApp. Aujourd'hui, nous pouvons le dire : nous sommes prêts.

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