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Nice : Sandra Bertin met en cause et mise en cause

Sandra Bertin, lors d'une conférence de presse dimanche à Nice.

La policière municipale accuse le ministère de l’Intérieur d’avoir fait pression pour qu’elle modifie son rapport sur le dispositif de sécurité le soir de l’attentat du 14 Juillet.

La polémique lancée ce week-end par la policière municipale niçoise Sandra Bertin ne s’arrête pas. Dans une interview au Journal du dimanche, celle-ci accuse le ministère de l’Intérieur d’avoir fait pression pour qu’elle modifie son rapport sur le dispositif de sécurité le soir de l’attentat du 14 Juillet. «Une campagne de vilenies», a dénoncé le ministre Bernard Cazeneuve, qui a annoncé le dépôt d’une plainte pour diffamation. Et qui a reçu, lundi, le soutien de François Hollande et de Manuel Valls. «C’est la justice» qui doit établir la vérité et «personne d’autre», a martelé le chef de l’Etat. De son côté, l’avocat de Sandra Bertin, Me Adrien Verrier, a indiqué avoir déposé lundi un signalement au procureur de la République, sans préciser les infractions susceptibles d’être retenues.

Qui est-elle ?

Policière municipale, Sandra Bertin dirige le Centre de supervision urbain (CSU) de la ville de Nice, lieu où sont analysées les images du très coûteux parc de vidéosurveillance mis en place par l’ex-maire sarkozyste Christian Estrosi. Le soir du 14 Juillet, elle assiste en direct sur ses écrans à la tuerie perpétrée par Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Le lendemain, elle rédige un rapport dans lequel elle détaille les événements de 22 h 33, horaire où la présence d’un «camion fou» sur la promenade des Anglais est pour la première fois signalée, à 22 h 35, où la course meurtrière du véhicule est stoppée. Syndicaliste, Sandra Bertin est aussi un soutien affirmé de Christian Estrosi, désormais président de la région PACA. Ses comptes Twitter et Facebook, désormais supprimés, n’en faisaient pas mystère. Elle s’en prenait notamment au gouvernement «socialo», à la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, ou encore à la politique d’accueil des migrants en France.

Qu’a-t-elle dit ?

Sandra Bertin (...)

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