Nice-PSG (1-2) Les notes des Parisiens : Emery persiste et signe

Vainqueurs logiques d’une équipe niçoise valeureuse, les Parisiens ont signé à l’Allianz Riviera une 9eme victoire consécutive en Ligue 1 (record du club égalé). Une performance qui, il faut bien le dire aussi, porte clairement le sceau du coach espagnol.

U. Emery, auteur d’un coaching gagnant à Nice (1-2)
U. Emery, auteur d’un coaching gagnant à Nice (1-2)

Areola (6) : Un but imparable (1-0, 17eme), un arrêt capital (1-1, 63eme) et une sortie aérienne loupée (69eme) : Areola a fait du Areola.

Alves (6) : A force, on va finir par se demander si son meilleur poste ne serait pas, désormais, milieu. En difficulté chaque fois que Balotelli a repiqué sur lui, il a, en revanche, été très utile et intéressant lors de sa montée dans l’entrejeu (76eme). Un replacement ponctué d’un but précieux de la tête (1-2, 82eme), son premier en Ligue 1.

Thiago Silva (6) : Ses habiles couvertures ont énormément soulagé la défense et il n’a rien cédé dans les duels aériens. Un vrai match de taulier.

Kimpembe (5) : Son duel avec Balotelli a été athlétique. Un combat physique mais aussi mental qui l’a rendu nerveux et inhabituellement fébrile. Un match intéressant pour lui mais qui confirme sa période un peu délicate.

Berchiche (4) : Sa spectaculaire torsion de la cheville a fait craindre le pire et rappeler de fâcheux souvenirs. Mais on le sait, l’homme est dur au mal et il a donc terminé la première période en serrant les dents, ce qui ne l’a pas préservé d’un marquage trop lâche sur l’ouverture du score niçoise. Remplacé par Kurzawa (5) à la mi-temps, auteur d’une entrée dans ses standings habituels : présent aux avant-postes et inquiétant derrière.

Verratti (5) : On aimerait vous parler de son match dense et de son influence mais encore une fois, son « action du match » n’a rien à voir avec le jeu mais avec son immaturité qui l’emmène à commettre une main volontaire et à protester dans la foulée (carton jaune, 75eme). Extrêmement lassant.

Rabiot (5) : Aligné sentinelle, il n’a rien fait pour donner des regrets à Emery à ce poste. Nonchalant par moments, il se reprend comme par enchantement quand il est repositionné relayeur gauche (76eme), avec un caviar pour Alves (1-2, 81eme).

Draxler (6) : La fluidité et la justesse de son jeu a fait mal à Nice même si sur l’ensemble du match, il a connu trop de phase d’absence. L’entrée de Lo Celso (76eme) en sentinelle a, elle, permis au jeu parisien de stabiliser un milieu jusqu’alors trop inconstant.

Mbappé (5) : Son manque d’audace lui coûte cher : il termine le match avec des stats faméliques alors que les occasions en sa faveur se sont multipliées. Ses choix ont aussi rarement été les bons et il manque un but tout fait de la tête, seul face au but (79eme).

Cavani (5) : Sa première période est mal payée avec un penalty oublié et un tir sur le poteau. Plus discret après la pause, il fait encore les frais du coaching d’Emery avec l’entrée de Meunier (76eme). Rarement servi par…Alves, le Belge a semblé s’en agacer.

Di Maria (7) : Encore une fois le Parisien le plus dangereux, il égalise sur un exploit individuel qui permet aux siens de ne pas trop gamberger. La suite de son match fut tout aussi appréciable avec une envie de marquer constante dont ferait bien de s’inspirer K. Mbappé.

Emery (7) : L’ami Unaï serait-il têtu ? Un mois après le coaching raté de Bernabeu, le coach basque a retenté le même pari avec la sortie de Cavani pour Meunier à 1-1. Mais l’entêtement a parfois du bon si l’on en juge par l’issue positive du match. Reste à savoir comment El Matador encaisse la situation, à moins que cela ne soit une manière de lui faire passer un message…