Nice : une conseillère municipale EELV « approuve » l'incendie d'une antenne 5G

L'auteur de l'incendie risque pourtant jusqu'à dix ans de prison et pourrait écoper d'une amende de 150 000 euros. (illustration)
L'auteur de l'incendie risque pourtant jusqu'à dix ans de prison et pourrait écoper d'une amende de 150 000 euros. (illustration)

Les remontrances de Yannick Jadot en interne n'auront pas eu l'effet escompté. Après la sortie de l'élu EELV à Paris Jacques Boutault, qui s'en était pris lui aussi au Tour de France, le qualifiant de course « de types hyper dopés », le député européen avait confié à franceinfo être « fatigué de ces prises de parole ». Bien mal lui en a pris. Après l'incendie d'une antenne 5G à Contes, une élue écologiste de Nice a assuré dans une interview à Nice-Matin qu'elle « approuvait » cette action.

« Je ne condamne pas ce qu'il a fait. Il défend l'intérêt général. Il permet de retarder l'installation de l'antenne », a déclaré Sylvie Bonaldi. Le 18 juin 2020, un jeune homme âgé de 25 ans avait tenté d'incendier les boîtiers électrique d'une antenne 5G de l'opérateur Free. Arrêté avec son complice, il a depuis été mis en examen. « Oui, j'approuve ce qu'il a fait. Il est malheureux d'être obligé d'en arriver là. Il n'y a pas d'autre issue hélas, on en demande pourtant une, à être entendus, qu'on se pose, qu'on réfléchisse aux problématiques de la 5G. Mais ce n'est pas le cas », estime la conseillère municipale.

« Ce sont des actes de résistance »

Sylvie Bonaldi n'est pas étrangère à la fronde anti-5G. Elle s'apprête à lancer le mouvement « ?Sauvons des vies, passons-nous de la 5G? ». L'élue n'en est pas à sa première polémique. La conseillère municipale d'opposition avait déjà publié sur Facebook un message dans lequel elle affirmait que le port du masque « ne sert abso [...] Lire la suite