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Un bébé de 23 jours violenté par ses parents

Au bout de quelques heures, il l’emmène à l’hôpital, mentant au personnel soignant sur les causes de ces blessures. La gendarmerie est alertée, l’homme est alors mis en garde à vue. Au fil des auditions, les enquêteurs se rendent compte que la mère, elle aussi, était coupable de violence, en jetant notamment son nourrisson sur le lit.

Coupable d’avoir porté des coups contre leur nouveau-né, un couple écope d’une peine de prison avec sursis. La garde du bébé leur a été retirée.

“J’ai une violence en moi. C’est [le bébé] qui a pris. Alors que j’aurais dû gérer. Prendre sur moi”, reconnaît le père de l’enfant au tribunal correctionnel de Nevers dans la Nièvre. Le 25 août dernier, la mère, âgée de 33 ans, quitte l'appartement conjugal. Elle se dit épuisée et énervée par les pleurs de son bébé, perturbé par des troubles digestifs. Exaspéré lui aussi par les pleurs, le père, 23 ans, gifle son bébé. Il dit également être tombé dans les escaliers avec l'enfant dans les bras.

Au bout de quelques heures, il l’emmène à l’hôpital, mentant au personnel soignant sur les causes de ces blessures. La gendarmerie est alertée, l’homme est alors mis en garde à vue. Au fil des auditions, les enquêteurs se rendent compte que la mère, elle aussi, était coupable de violence, en jetant notamment son nourrisson sur le lit.

Un couple “pathogène”

Au tribunal, le couple est décrit comme "pathogène". "Violée par son père", la femme a été "abandonnée par sa mère". Elle a déjà eu trois autres enfants dont elle a perdu la garde. Le Journal du Centre précise que le couple était déjà suivi par la PMI (protection maternelle infantile) et par une conseillère conjugale.

L’enfant a été placé par les services sociaux et les parents peuvent lui rendre visite deux fois par mois, en présence d’un encadrant. Le 3 mars dernier, le père a été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire et la mère à huit mois. Ils doivent suivre un stage de responsabilisation parentale et suivre un traitement psychologique.

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