Netflix : l’histoire vraie de la meurtrière Betty Broderick qui a inspiré la saison 2 de « Dirty John »

Disponible dès aujourd’hui sur Netflix, la deuxième saison de « Dirty John » s’attaque à l’affaire Betty Broderick, une femme trompée accusée d’un double meurtre. L’un des faits divers américains les plus marquants des années 1980.

Depuis aujourd’hui, les adeptes des séries criminelles peuvent dévorer la deuxième saison de « Dirty John », désormais disponible sur Netflix. Si la première salve d’épisodes racontait la perversion d’un arnaqueur appelé John Meehan, la suite de la série s’inspire d’un fait divers qui a captivé l’Amérique des années 1980 : l’affaire Betty Broderick. Une Américaine désenchantée qui, après le naufrage de son mariage, se rend coupable du meurtre de son ex-mari et de sa nouvelle épouse. Meurtrière de sang-froid pour les uns, fer de lance des femmes bafouées pour les autres : l’opinion publique se divise autant qu’elle se passionne.

En 1947, Betty Broderick (née Bisceglia) grandit à Eastchester, dans la banlieue new-yorkaise, au sein d’une famille catholique aisée. En 1965, alors qu’elle fait ses classes au College of Mount Saint Vincent, dans le Bronx, la jeune femme de 17 ans, rencontre son futur époux, Daniel Broderick. Une idylle qui les conduira jusqu’à l’autel, quatre ans plus tard, et fera naître cinq enfants – dont un décédé quelques jours après sa venue au monde. Installée dans le quartier de La Jolla, (Californie), toute la famille semble nager dans le bonheur. Betty s’occupe de la maison et des enfants, tandis que Daniel s’est construit une solide carrière d’avocat. Mais les apparences peuvent parfois être trompeuses.

Un divorce houleux

À l’automne 1982, tout bascule lorsque Daniel Broderick...

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