Netflix, «120BPM», Hong Sang-soo, «Twin Peaks»… : les temps forts du Festival de Cannes

Image du film «120 Battements par minute», de Robin Campillo.

Retour sur les moments marquants de cette 70e édition.

Le Festival de Cannes a cette particularité : lorsqu'on regarde dix jours en arrière, il semble que cela remonte déjà à une éternité. Einstein aurait pu en faire une équation sur l’élasticité du temps tant les journées doivent s’étirer pour ne rien manquer. Ou presque. A l’heure où la Croisette se vide peu à peu, et où le suspense dans l’attente du palmarès s’accroît, retour en cinq temps forts sur cette 70e édition.

Le coup de tonnerre Netflix

Comme prévu, le nom du géant américain de la SVOD a probablement été un de plus prononcés – hués – durant ces douze derniers jours. Il est même devenu le symbole de l’obsolescence d’une chronologie des médias bousculée et complètement dépassée par les événements. Invité en sélection officielle avec deux films (Meyerowitz Stories de Noah Baumbach, et Okja de Bong Joon-ho), Netflix a refusé qu’ils soient diffusés en salles dans certains pays comme la France même si d’aventure l’un ou l’autre gagnait la palme. Une attitude qui a provoqué la colère de professionnels du cinéma qui ne se sont pas gênés pour siffler le début de projection (techniquement ratée) pour Okja. Problème pour eux, la qualité du film a mis tout le monde d’accord. Et la possibilité d’une palme ne relevait plus de la science-fiction. Cerise sur le gâteau ou coup de pied de l’âne au choix, on apprenait en fin de festival que Pedro Almodóvar, président du jury et promoteur d’une diffusion sur grand écran des films Netflix, aurait signé avec la plateforme de streaming pour une série.

Le choc «120 BPM»

Il y a eu Toni Erdmann l’an dernier. Il y a 120 Battements par minute cette année. Programmé aussi en plein week-end, le film de Robin Campillo a été l’électrochoc pressenti par les critiques de Libé. A l’arrivée, le film propose une magistrale plongée dans les années 90 au sein du mouvement Act Up et de sa lutte contre le sida, mais aussi contre l’indifférence des pouvoirs publics. Et comme pour Toni Erdmann (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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