Neom, la ville futuriste en Arabie saoudite, ne ressemble pas du tout à ce qui était promis

URBANISME - Du rêve à la réalité. Mercredi 18 septembre, des utilisateurs du réseau social X se sont moqué des images de Neom, un projet de « ville du futur » en Arabie saoudite. En effet, la réalité de cette entreprise pharaonique n’a rien à voir avec ce qui avait été promis, comme vous pouvez le voir dans la vidéo dans la tête de notre article.

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Annoncé en 2017 par les autorités saoudiennes, Neom devait être une véritable ville sortie tout droit d’un univers de science-fiction au beau milieu du désert dans le nord-ouest du pays. Censé s’étendre sur plus de 26 500 km² et avec un coût chiffré à 500 milliards de dollars, le projet s’inscrit dans le plan Saudi Vision 2030, qui vise à diversifier l’économie de l’Arabie saoudite encore dépendante de la rente pétrolière. La première phase de sa construction doit s’achever en 2030.

The Line, un gratte-ciel de 170 kilomètres de long censé pouvoir accueillir près de neuf millions d’habitants et garantir une haute qualité de vie, doit également y être construit. Les vidéos promotionnelles sorties en 2022, présentant une modélisation 3D du bâtiment, dévoilaient une ville futuriste aux murs végétaux ainsi que des cascades et des forêts aux milieux des habitations. Mais en 2024, la réalité est toute autre.

Une réalité loin des promesses

Dans un TikTok posté par une des habitantes de Neom, Jessica Herman (dont le compte n’est plus accessible), les internautes ont pu constater l’énorme différence entre les promesses vendues par la « ville du futur » dans ses vidéos promotionnelles et la réalité. Alors que l’influenceuse se filme en train d’emmener ses enfants dîner dehors, on observe que les gratte-ciel futuristes végétalisés ont laissé place à de tristes bâtiments insipides au milieu de rues désertes traversées par une grande autoroute.

Partagée sur X, la vidéo n’a pas manqué de faire réagir. « Oh wow ça à l’air génial j’ai toujours rêvé de vivre dans un domaine industriel sur la surface du soleil » se moque un journaliste d’ABC News tandis qu’un autre utilisateur souligne que la ville renvoie une « vibe de prison à basse sécurité ». Enfin, d’autres n’hésitent pas à comparer la réalité de Neom à ses concepts en 3D.

Que l’urbanisme de Neom ne soit pas à la hauteur des attentes n’est cependant sûrement pas le plus gros problème.

Si la future mégalopole se veut être protectrice de la biodiversité en ayant une empreinte carbone de 0 %, la construction d’un tel projet (qui a déjà débuté depuis plusieurs années) ne peut qu’avoir un coût énergétique élevé de par la quantité de matières premières nécessaires à amener au milieu du désert. Enfin, le déplacement, parfois par la force, d’une des tribus les plus anciennes du pays a été nécessaire pour lancer le chantier.

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