Dans le Nebraska, des points bleus pour soutenir Kamala Harris
À chaque campagne électorale aux États-Unis, les pancartes politiques fleurissent sur les pelouses devant les maisons américaines. Elles portent bien souvent le nom du candidat ou de la candidate à soutenir et parfois un message plus direct reflétant les opinions politiques des personnes vivant dans la maisonnée.
Mais dans le Nebraska, les habitants du second district électoral situé autour de la plus grosse ville de l’État, Omaha, ont décidé d’innover. Sur leurs pancartes, pas de texte, ni de nom de candidat ou de parti, seul un point bleu sur fond blanc suffit à exprimer leur soutien pour la candidate du Parti démocrate, Kamala Harris.
Pour le magazine économique Fast Company, il s’agit sans conteste du “meilleur logo politique de toute la campagne électorale 2024”. Un seul point bleu – la couleur du Parti démocrate – en passe de devenir “un symbole politique fort dans l’État solidement rouge [c’est-à-dire acquis aux républicains] du Nebraska”.
Pour un grand électeur de plus
Et il y a une véritable logique derrière ces pancartes électorales : le Nebraska ainsi que le Maine sont les deux seuls États américains ou le système du “winner takes all” [le gagnant rafle la mise] ne s’applique pas.
Pour rappel, pour être élu à la Maison-Blanche, un candidat à la présidentielle américaine doit recueillir le vote de 270 des 538 grands électeurs que compte le pays. Selon la règle du “winner takes all”, le candidat qui arrive en tête du scrutin dans chaque État remporte l’intégralité des grands électeurs de celui-ci.
Mais le Nebraska applique, tout comme le Maine, une part de proportionnelle dans l’attribution de ses grands électeurs à un camp ou à l’autre. C’est pour cette raison que le vote du district électoral d’Omaha pourrait se révéler déterminant au soir du 5 novembre et permettre à la candidate démocrate de remporter un grand électeur de plus. Une voix déterminante, sur les cinq grands électeurs que compte le Nebraska, dans une élection aussi serrée que celle de cette année.
[...] Lire la suite sur Courrier international